Discussion du groupe CR2PA sur LinkedIn (juillet 2011)
A la question « La fin de vie de vos données et documents est un moment important… à l’heure du « Cloud », qui va se préoccuper de détruire vos informations déjà archivées et périmées ? » les membres et internautes ont répondu :
- A propos du « Cloud » ; ce n’est pas forcément une prestation externalisée (Michel COTTIN), mais que ceux qui choisiront un fournisseur devront, comme pour le papier, soigner les conditions contractuelles et le niveau de SLA (Service Level Agreement ou le degré de qualité de service) de la relation avec celui-ci (Claude SUPER). En concédant que nous n’avions pas encore ni le recul nécessaire, ni de témoignages, certains admettent que des copies, de ce qui aurait du être détruit, pourra encore exister, et même à l’insu des légitimes propriétaires (Thibaud GIRARD). Sans compter le fait que l’on peut imaginer que le Cloud éloigne encore un peu plus la ligne managériale de la nécessaire prise de conscience relative à l’archivage et de ses enjeux (Richard CAZENEUVE).
- Sur la connaissance des informations archivées, périmées et/ou a supprimer, on peut s’interroger sur le fait de savoir si dans l’entreprise, quelqu’un sait ce qu’elle a ? Si l’on a la connaissance suffisante de l’information dans ce qu’elle a répertorié ? (Daniel COLAS) Ou si par hypothèse, quand il faudra détruire les informations périmées, 65% personne ne s’en préoccupera pas, 25% trouveront que cela coûte trop cher, 9% craindront d’éventuelles divulgations d’informations sensibles, et enfin 1% devront en prendre la décision (Marie-Anne CHABIN). Finalement, la définition des informations engageantes, à conserver ou à détruire, sera le point de stabilité de la stratégie de l’archivage managérial qui guidera l’utilisateur face à la vitesse des évolutions technologiques qui nous a conduit du document papier, aux mails, aux réseaux sociaux d’entreprises et aux diverses messageries instantanées de toute nature (Vanessa GENDRIN).